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Né à Caen (F) en 1945, il fait ses études artistiques et suit une formation de verrier en France à Beaune et à Chartres (Atelier Michel Petit). Il vit en Suisse depuis 1970. Membre de la SPSAS (CH), de l'Association des Verriers Suisses ainsi que de l'Association Nationale du Vitrail Français, il a son atelier à Serix près d'Oron (VD), où il travaille le verre sous toutes ses formes artistiques. Rompu à toutes les techniques du vitrail traditionnel, il est passé maître dans la restauration de vitraux de toutes époques (près de quarante ans d'expérience).

Sa trajectoire est ponctuée de nombreux concours et expositions personnelles ou collectives (France, Suisse, Allemagne). 
II collabore avec des organismes officiels et des Musées (Verriers Français - Centre International du Vitrail de Chartres). 
Ses recherches se développent aussi en laboratoire (Champs-sur-Marne - EPFL). 

Certains vitraux marquent des étapes dans l'oeuvre de Michel Delanoë: la Chapelle de Mollens (VS, 1974), N.-D. de la Salette à Sète (F, 1976,1978), la Chapelle des Soeurs hospitalières (Sion, 1977), le Temple de Bercher (VD) 1989.

L'art sacré allume d'autres flammes. Le verre se veut indomptable, seul dans sa lumière ou dialoguant avec d'autres matériaux, en techniques sans cesse réinventées, en quête de nouvelles apesanteurs minérales. De grande sociétés, la Confédération Helvétique, l'État de Vaud, la Ville de Lausanne aussi, contribuent heureusement à faire connaître ces démarches dont est banni l'ordinaire.

Parallèlement, Michel Delanoë réalise également de nombreuses oeuvres pour des artistes contemporains comme Fernand Léger, Pierre Chevalley, Coghuf, Mario Masini etc.

Dès 1996, notre artiste poursuit sa quête de lumières, avec le travail du verre à chaud de grandes dimensions. Les projets fusent, les applications pratiques se dessinent: sculptures, intégrations architecturales émergent en de nouvelles formes de lumière sauvage, alchimie du verre qui se trouve de nouveaux champs d'expression. Pas de doute: ces créations se font déjà leur place, annonciatrices d'une ère de transparence. Les expositions reprennent (Ferme du Désert, Lausanne, 1999), la séduction opère (Siège de la Vaudoise Assurance, Lausanne, 1999 / Siège des Retraites populaires, Lausanne, 2000-2001 / Bâtiment de réhabilitation de la SUVA, Sion, 2001) et les amis-artistes eux-mêmes trouvent chez Delanoë de nouvelles manières d'exprimer leur art ( Herzberg, Minala, Masini, Schaller, Vieillefont). Les nouveautés seront au rendez-vous du nouveau millénaire.

Animation plastique ou verrières, le "nouvel art" de Delanoë s'intègre tout aussi parfaitement dans les réalisations du patrimoine construit contemporain que dans les monuments historiques. Le sens du respect architectural, acquis dans le domaine de la restauration de vitraux d'églises, fait merveille et permet aux oeuvres (et donc aux êtres humains) d'apprivoiser l'esprit, parfois très exclusif, de la nouvelle architecture.